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Explosion des cas communautaires à Kaolack: Les établissements scolaires sources de propagation
Au moment où la propagation de la pandémie à coronavirus prend de plus en plus d’ampleur dans la ville le Kaolack, le respect des mesures barrières est quasi inexistant au sein de certains établissements scolaires.
En effet nous avons fait le tour de quelques écoles ce matin pour constater de visu que les mesures barrières édictées pour ne pas dire recommandées par les autorités ne sont de rigueur.
Nous sommes au Lycée Abdou Hamid Kane, ici le censeur, Mamadou Lamine Sokhna est le garde fou du respect des mesures barrières édictées par les autorités sanitaires pour stopper la propagation de la covid19. Nous l’avons trouvé entrain de sermonner les élèves qui n’ont pas portéde masques dans cet établissement.
A l’en croire, il est difficile de faire appliquer les mesures sécuritaires pour la bonne et simple raison que certains élèves ne croient pas en l’existence de la maladie. Dans ce cas notre seul recours reste les menacer d’expulsion en cas de non-respect des mesures barrières.
Toujours selon, monsieur Sokhna, le nombre pléthorique des élèves dans les salles de classe est un phénomène qui peut favoriser la propagation du virus dans les écoles. En sortant du bureau du censeur nous avons croisé une élève de 1ère L’, Dior Sy qui soutient que la plupart des élèves ne respectent pas les mesures barrières. Pour elle, les autorités doivent corser les mesures restrictives et obliger les potaches à se conformer aux regles édictées.
Après le Lycée de Abdou Hamid Kane, direction dialègne au Cem Tafsir Mouhamadou Mignane Sarr. Dans cet établissement les élèves se comportent d’une manière telle que l’on a de la peine à croire que la maladie existe. Comme si de rien était, la plupart d’entre eux ne portent pas de masque et ne respectent pas la distanciation physique. Les potaches forment des groupes et partagent même le petit-déjeuner comme en temps normal.
En retournant en ville nous avons fait un crochet au cours privé la Référence, là devant la porte de l’école, les élèves réunis en petits groupes oublient la maladie et se focalisent sur les préoccupations.